C’était en 1992 que Lady Diana et le prince Charles ont entamé leur procédure divorce, ce qui n’a été officialisé que quatre ans plus tard. Sauf que durant ce laps de temps, la séparation de deux époux a laissé un abîme immense au sein de leurs enfants. Il faudra reconnaître que William a été le plus affecté et celui qui a le plus souffert de cette rupture. Dans son ouvrage, le biographe royal Robert Lacey raconte que le fils aîné du prince Charles a pu retrouver le réconfort auprès de sa grand-mère d’autant plus que cette dernière « s’inquiétait de l’état d’esprit de son petit-fils » âgé seulement de 13 ans à l’époque.
Craignant que ce dernier ne succombe pas dans la dépression, la reine, sous le conseil de son époux le prince Philippe, a décidé de se rapprocher davantage de celui qui sera à la tête de la monarchie après le prince Charles. Pour ce faire, Elizabeth II avait mis en place un rituel de « déjeuners du dimanche avec William, ce qui a contribué à transformer le fragile écolier (…) en un jeune homme assez dur » comme l’écrivain l’affirmait au micro de nos confrères. Avec les années, cette complicité ne cessa de s’agrandir, donnant ses fruits aujourd’hui.